aux militants de la section Avière-Durbion
Tout d'abord je remercie du fond du coeur les militants et les militantes, adhérents 2005 de la Section, qui m'ont fait confiance en me désignant à l'unanimité comme leur candidate aux législatives dans la première circonscription.
Notre section compte maintenant 31 membres. Sachant que nous étions 7 fin 2004 et 13 fin 2005, nous devrons encore nous renforcer si nous voulons faire triompher nos idées en 2007 et battre la droite dont une majorité de nos concitoyens attend le départ.
Maintenant il nous faut ramener vers nous les indécis et convaincre ceux qui croient aux vertus sécuritaires, communautaristes et ultra-libérales du modèle américain de Sarkozy et aussi ceux qui croient malheureusement aux illusions des extrëmes et du repli sur soi.
ll faut s'employer, maintenant que nous avons un projet socialiste, suffisamment rassembleur et ambitieux, porteur d'une ligne politique clairement ancrée à gauche, à prouver que ce sont les socialistes et la gauche rassemblée qui apporteront des réponses à l'urgence sociale, à la souffrance de ceux que certains voudraient d'avantage encore rejeter à la marge et à la jeunesse en manque de perspective d' avenir. ( emploi, SMIC, pouvoir d'achat, insertion professionnelle des jeunes... )
Ensemble, avec nos sympathisants très nombreux en AD, avec les autres militants de la circonscription, nous gagnerons en nous mobilisant auprès du monde des entreprises, dans les quartiers populaires et avec les jeunes. Et aussi parce que nous démontrerons notre attachement à l'économie mixte et donc au service public, qu'il s'agisse d'entreprises comme EDF GDF, de l'Education nationale que la droite libéralise de manière rampante, ... de l'ensemble de la fonction publique.
Retrouvons les principes fondamentaux d'un modèle social et républicain qui protège et non d'un modèle qui menace, voire qui supprime les droits acquis par les luttes sociales du front populaire et au lendemain de la Libération, sous prétexte d'adaptation à la mondialisation libérale. ( retraites, système de santé,...)
Oui il y a des financements possibles du projet :
arrêter les cadeaux fiscaux aux plus riches, les cadeaux aux grands groupes, stopper les OPA et faire rembourser les patrons voyous qui délocalisent, arrêter les cadeaux aux entreprises qui abusent de l'interim et des CDD,
25 milliards d'Euros par an d'aide aux entreprises pour combien de créations d'emplois en 4 ans ? et d'autres sources encore... ( réforme fiscale, redistribution des richesses, ...)
Les questions ne manquent pas pour mobiliser notre électorat en panne d'espoir et de perspectives d'avenir ...
Ce n'est pas une droite déliquescente qui va nous donner des leçons !
Demain soir, 22 juin entre 17 h 30 et 22 h, tous les adhérents de la section, anciens et nouveaux, pourront voter sur le Projet socialiste.
Ce sera l'occasion de présenter le compte-rendu de la réunion de section sur le projet du 14 et les amendements que nous présenterons à la convention fédérale du mardi 27 juin.
La discussion se poursuivra non-stop, au gré de la présence des uns et des autres autour d'un pot et d'une collation, une façon sympathique d'envisager les actions de la section, notamment une présence sur le marché d'antan à Thaon, le jeudi 6 juillet, notre organisation pour la rentrée et la campagne de terrain à mener pour la préparation des législatives.
Amitiés socialistes
Marie-France Glaudel
Fête de la Rose le 10 juin 2006
Fête de la Rose à Saint-Dié-des-Vosges le samedi 10 mai 2006
Table ronde sur le Projet socialiste
Est-il nécessaire de rappeler que la rose est la fleur symbole des socialistes ?
Des socialistes européens avec la rose aux étoiles
Mais ne faut-il pas souligner le fait que le parti socialiste français est le seul à avoir conservé le logo symbole du parti d’Epinay, le symbole de la Rose au poing, celle qui nous unit : la force du poing et la douceur de la rose, les luttes et les espérances de socialistes. Nous restons fidèles à ce beau symbole d’unité.
Les responsables du Parti socialiste l’ont bien compris : la victoire de la gauche est nécessaire pour répondre aux aspirations de celles et de ceux qui, dans notre pays, ne peuvent se permettre de supporter cinq ans de plus le libéralisme et la régression sociale qui l’accompagne. Car ils souffrent trop de toutes les insécurités, du chômage, de la précarité, de l’exclusion, des discriminations, du mépris et des culpabilisations que font peser sur lui un Etat UMP, ultra libéral qui n’a de cesse de prendre aux pauvres pour mieux donner aux riches.
Le Parti socialiste s’est uni sur son Projet « Réussir ensemble le changement » et nous nous en félicitons. Nous avons maintenant un socle commun de valeurs et de références qui permettra de proposer une politique tournée vers l’avenir : une République parlementaire, sociale, laïque pour plus d’égalité, de justice et de solidarité, une nouvelle République. Ce rassemblement des socialistes derrière un projet ambitieux et une volonté politique de changement clairement à gauche ouvre le chemin de la victoire de la Gauche en 2007.
Les socialistes vosgiens ont prouvé par leur participation aux travaux sur le Projet socialiste leur conviction dans leur combat pour des valeurs et leur volonté de transformation sociale.
Les travaux des sections et des commissions fédérales témoignent d’une volonté politique de changement pour plus d’égalité et de justice sociale, à travers des réformes au service des hommes et des femmes, des réformes justes synonymes de progrès social, d’égalité républicaine avec une intervention forte de la puissance publique en faveur du redressement économique. Pour l’augmentation du pouvoir d’achat et un soutien fort aux petits salaires et aux petites retraites, l’emploi, le logement, l’éducation et la recherche, les services publics.
Les services publics auxquels les socialistes sont attachés : c’est pourquoi nous nous associons à la journée décentralisée de mobilisation et de soutien aux services publics organisée ce 10 juin dans plus de 40 départements à l’appel de l’association « convergence nationale des collectifs de défense et de développement des services publics. En particulier la manifestation qui a lieu en ce moment à Gérardmer, à l’initiative de collectifs citoyens comme l’Association GHERO pour la sauvegarde de l’Hôpital public et l’association de défense de la ligne ferroviaire
Dans un contexte de désengagement de l’Etat et de menaces incessantes de libéralisation, seule une large mobilisation citoyenne peut permettre que les services publics restent des outils essentiels de cohésion sociale et d’un aménagement équilibré du territoire.
Nous avons pris en compte dans notre Fédération un certain nombre de thèmes essentiels parmi les lignes de force qui figurent dans le texte du Projet adopté par le bureau national du 6 juin :
L’Education et la Jeunesse à Thaon
La formation et l’emploi à Saulxures sur Moselotte
Les quartiers à Epinal, plateau de la justice
L’Europe et les Institutions, à Stdié
Quelle politique industrielle face aux délocalisations ? à Moyenmoutier avec Christian Pierret
( espace rural, aménagement du territoire et services publics, n’a pu se tenir )
Ces réunions débats ont été suivies par de nombreux militants et sympathisants et aussi par nos partenaires sociaux, des représentants de syndicats et d’Associations qui ont même participé à l’animation des débats.
Des travaux de commissions ont pu s’élaborer en réseaux, sur l’accueil de la petite enfance, la formation professionnelle et une proposition pour un service civique, social et humanitaire.
Je suis particulièrement fière du travail accompli dans les Vosges sur le Projet, et je remercie tous ceux et toutes celles qui y ont contribué. Je vais en dire quelques mots avant de céder la parole à Thierry, notre Premier Fédéral, et aux autres orateurs qui interviendront pour présenter leurs propositions.
Nous avons été à l’écoute des acteurs économiques et sociaux lors de nos réunions, et aussi lors des rencontres avec l’ensemble des organisations syndicales que nous avons tenues à la Fédération, ce qui a lancé une dynamique de rassemblement. Syndicats de travailleurs, de cadres, d’enseignants, le mouvement associatif et citoyen.
Et des syndicats d’agriculteurs avec lesquels nous avons abordé l’espace rural, le développement durable, la préservation de l’environnement, les énergies renouvelables, les solutions face à l’épuisement de nos ressources en énergies fossiles.
Je citerai aussi la conférence sur le thème de l’eau donnée à l’initiative de Jacques Drapier par Danielle Mitterrand à Neufchâteau.
Je citerai aussi les 88 propositions de la SECTION DE stdié et les nombreuses propositions de la section de Neufchâteau, dont la réduction des déficits publics présentée par Béatrice Laot.
Notre présence dans le mouvement social conte le CPE l’a prouvé, nous avons participé à ce front du refus de la précarité institutionnalisée par la droite libérale qui fait le jeu des actionnaires et du capitalisme financier mondialisé, créant ainsi des crises sociales, politiques et institutionnelles. Nos parlementaires ont apporté des réponses politiques en votant entre autres contre la fameuse loi dite de l’égalité des chances et aussi contre la loi Sarkozy sur l’immigration choisie et ils ont en particulier apporté des réponses à travers des propositions de loi sur l’insertion professionnelle des jeunes, notamment des jeunes sans qualifications. Vers une nécessaire amélioration de la situation de tous les jeunes, contre toutes les inégalités et les discriminations …
Je voudrais avant de conclure aborder un thème qui m’est cher : la démocratie sociale car la transformation sociale ne pourra s’accomplir dans la durée que si elle prend appui sur le mouvement social.
Nous voulons refonder la République grâce à une démocratie parlementaire et à une démocratie plus directe. Nous voulons entrer dans un nouvel âge de la décentralisation, nous voulons une justice rénovée, une Egalité active : la place des femmes dans notre société, l’Egalité républicaine, une immigration partagée et une culture émancipatrice et nous voulons mettre en place une nouvelle démocratie sociale :
Notre système de relations sociales doit être profondément reconsidéré. Le rôle des syndicats doit être affirmé, la négociation collective confortée et clarifiée et le droit de l’entreprise repensé pour rééquilibrer les pouvoirs entre capital et travail.
La réforme pour une nouvelle négociation collective fera l’objet d’une concertation avec les partenaires sociaux pour aboutir à une représentation effective des salariés quelle que soit la taille de l’entreprise. Une négociation de même nature sera menée dans les Fonctions publiques.
Nous proposerons, dès le début de la mandature, la mise en place d’un mode de financement public transparent et de mesures favorisant la cotisation syndicale.
Nous créerons les conditions concrètes de mise en œuvre d’une concertation entre le gouvernement et les partenaires sociaux pour un bon équilibre entre l’action législative d’un côté et la négociation de l’autre.
Nous généraliserons le principe de l’accord majoritaire pour la validation des accords collectifs.
Nous établirons la représentativité nationale des organisations syndicales lors des prochaines élections prud’homales de 2007. L’étape suivante portera sur les élections de représentativité dans les branches professionnelles.
Pour une nouvelle conception de l’Entreprise, nous adopterons une loi pour que les salariés puissent participer à toutes les décisions qui relèvent de l’avenir de l’emploi et des salaires. Ainsi, les salariés auront, par l’intermédiaire de leurs représentants, le droit de vote dans les instances décisionnaires de l’entreprise
( conseil d’administration et conseil de surveillance )
Nous améliorerons le droit des entreprises de telle manière que la responsabilité civile et pénale des dirigeants puissent être facilement engagée.
Nous réformerons les droits des sociétés cotées afin de rééquilibrer le pouvoir dans l’entreprise au profit des salariés et de l’intérêt général (à travers l’intervention de l’autorité des marchés financiers) En cas d’OPA hostile méconnaissant les réalités sociales et environnementales, le ministère de l’économie et des finances pourrait décider de suspendre la procédure.
Nous encadrerons l’évolution et le mode des rémunérations des dirigeants (stock options) et de leurs conditions de départ (retraites chapeaux)
Nous rendrons obligatoire la publication dans les groupes cotés d’un bilan sur l’échelle des salaires, et notamment des rémunérations des dirigeants d’entreprise.
Nous augmenterons les effectifs de l’Inspection du Travail pour faire respecter le code du travail.
Conclusion :
Autant de mesures qui, avec le nécessaire contrôle des OPA, la sociale-écologie et le développement durable à l’échelle de la planète et de la civilisation de l’après-pétrole et de l’eau rare, le nécessaire approfondissement de la question des retraites, une harmonisation sociale et fiscale par le haut en Europe, autant de mesures- phares qui nous aideront à construire la société moderne d’un 21ème siècle tourné vers l’avenir, un avenir où les citoyens et les citoyennes prendront leur destin en main dans une France solidaire, une Europe sociale et un Monde plus humain.
Marie-France Glaudel
Secrétaire fédérale chargée du Projet
et des relations extérieures
Profession de foi
CIRCONSCRIPTION D’EPINAL
Désignation des candidats socialistes aux élections législatives dans chaque section
le mercredi 14 juin 2006 entre 17 heures et 22 heures
Profession de foi le 7 juin 2006
Chère Camarade, Cher Camarade,
Le Parti socialiste s’est uni sur son Projet « Réussir ensemble le changement », un socle commun de valeurs et de références qui permettra de proposer une politique tournée vers l’avenir : une république parlementaire, sociale et laïque pour plus d’égalité, de justice et de solidarité.
Ce rassemblement des Socialistes derrière un projet ambitieux et une volonté politique claire de changement ouvre le chemin à la victoire de la Gauche en 2007.
D’importantes échéances nous attendent : l’élection présidentielle suivie des élections législatives.
Nul ne sait aujourd’hui qui sera le candidat ou la candidate des socialistes à l’élection présidentielle, nul ne peut dire aujourd’hui avec certitude que nous gagnerons cette élection, même si nous avons la volonté très ferme de battre la droite.
C’est dans ce contexte à la fois d’incertitudes et de fortes convictions que doit se dérouler la désignation des candidats socialistes aux élections législatives.
Je t’ai fait part de mon intention de présenter ma candidature à la candidature aux législatives dans une lettre que je t’ai adressée dès le mois de mars.
Aussi est-ce avec courage, volonté et fermeté que je persiste dans cette voie et que je sollicite à présent ton suffrage pour être la candidate socialiste dans ta circonscription.
J’ai choisi, comme me le demandait le Parti, de présenter un ticket paritaire et c’est avec Jean-Claude Bouleau, Conseiller municipal de Golbey, que j’ai décidé de faire équipe.
Solidement ancrés dans le mouvement social, le monde syndical et associatif, nous agissons sur le terrain auprès de nos concitoyens et nous sommes confrontés aux problèmes des gens qui souffrent de toutes les insécurités, du chômage, de la précarité, de l’exclusion, des discriminations, du mépris et des culpabilisations dont ils sont victimes.
Aussi, sommes-nous conscients de l’immense défi que nous avons à relever face à une droite de plus en plus dure, arrogante et cynique.
Douze années de présidence Chirac, quatre années perdues en raffarinades et en effets d’annonces, en gesticulations et en scandales sous Villepin-Sakozy, ont enfoncé notre pays dans une profonde crise sociale et politique.
Que vaut un élu UMP qui tient un discours social et protecteur à l’égard de ses électeurs, et qui les trahit dès qu’ils ont le dos tourné, en votant des lois injustes et des budgets restrictifs à l’Assemblée nationale.
C’est pourquoi les échéances de 2007 ont un enjeu majeur : battre la droite au nom de celles et ceux qui, dans notre pays, ne peuvent se permettre de supporter cinq ans de plus le libéralisme et la régression sociale qui l’accompagne.
Il s’agit pour nous de remporter une victoire historique dans la première circonscription des Vosges où le règne de la droite doit cesser, et de porter l’espoir pour nos communes et nos cantons en 2008.
Nous proposerons un programme législatif et des réformes qui iront dans le sens du progrès social, de l’égalité républicaine, du redressement économique.
Nous aurons à cœur de combattre les inégalités sociales majeures de notre société, celles qui naissent dès la petite enfance, se prolongent à l’école, à l’entrée dans la vie active et empêchent de vieillir dignement.
Nous ferons campagne, avec tous les socialistes, sur les thèmes forts, mobilisateurs et rassembleurs du Projet socialiste, pour l’emploi d’abord, dans une France solidaire et une République nouvelle.
Nous comptons sur ta mobilisation et ton soutien lors du vote dans ta Section le mercredi 14 juin. Nous avons besoin d’une forte participation des militants socialistes de la Première circonscription pour créer la dynamique d’un rassemblement avec nos sympathisants, tous les citoyens et toutes les citoyennes, des classes moyennes aux couches populaires, qui attendent que nous leur rendions espoir en l’avenir.
Ensemble, nous gagnerons !
Amitiés socialistes.
Marie-France GLAUDEL Jean-Claude BOULEAU