Wednesday, November 15, 2006

Clairement à gauche et résolument moderne

Je fais le choix de Laurent Fabius parce qu’il est clairement à gauche et résolument moderne : il saura rassembler les forces de gauche en 2007

Laurent Fabius est le candidat le plus clairement à gauche.
Il apporte des réponses concrètes aux aspirations des Français et à l’urgence sociale en faisant des propositions précises pour le pouvoir d’achat, le logement, l’éducation.
Il propose des mesures volontaristes pour l’emploi, la recherche, l’innovation et la formation.
Il est le plus en phase avec le mouvement social et le suffrage populaire car il a compris que le vrai changement passe par une résistance au libéralisme, au capitalisme financier et au système féodal des fonds de pension.

Laurent Fabius est résolument moderne.
Il est celui qui incarne la gauche du 21ème siècle, une gauche décomplexée et moderne, porteuse d’avenir.
Il veut relever les nouveaux défis en proposant des solutions nouvelles :
La sociale-écologie pour arrêter l’auto-destruction de la planète, par la taxation des pollueurs payeurs et des mesures décisives en matière énergétique
La construction d’une Europe plus sociale et plus protectrice, contre les effets dévastateurs de l’hyper-concurrence et du profit
L’émergence d’une Europe puissance indépendante, capable de ramener la paix et l’équilibre dans les régions du Monde minées par l’unitaléralisme américain.
Une France forte et solidaire pour relever les défis de la pauvreté, de l’exclusion et de l’allongement de la durée de la vie


J’entends dire que les militants socialistes doivent voter utile dès le premier tour, et qu’ils n’auraient au fond qu’une simple formalité à exercer, puisque les résultats sont déjà connus d’avance.
J’entends même dire que le Président de la République dans le cadre d’une nouvelle République n’aura qu’un rôle minime à jouer, donc pourquoi s’inquiéter ?

C’est grave, car des décisions aussi importantes que l’augmentation du SMIC, la refondation du système scolaire de la maternelle à l’université, la défense de l’école publique et laïque, la reprise en main de l’Etat sur un grand pôle de l’énergie à 100% public, le défi écologique, les mesures pour le logement, pour l’emploi, la volonté politique de résister aux dérives libérales et de s’opposer au tout marché, de mettre en place des instruments de régulation au niveau européen, la relance de la construction européenne, toutes ces questions relèvent avant tout de la volonté politique du chef de l’Etat élu au suffrage universel et les décisions importantes ne se prendront pas autour d’une table entre partenaires sociaux et MEDEF, ni au sein d’un jury citoyen, ni au sein des Régions, pas plus qu’elles ne se règleront pas par le contrat. Non ! Le contrat ne remplacera jamais la loi et la Région ne remplacera pas l’Etat.

Les décisions politiques importantes seront impulsées par le Président de la République élu au suffrage universel pour mener une politique en phase avec las aspirations des citoyens, une politique relayée par un Premier ministre responsable devant le parlement et par les parlementaires qui proposeront des lois à partir des propositions du projet socialiste adopté par les militants, enrichies et approfondies de manière à être encore plus en phase avec les demandes de ceux de leurs concitoyens qui sont les premières victimes de la politique chiraco-sarkozienne.


La république parlementaire nouvelle nous l’appelons tous de nos vœux. Quant à la démocratie participative, ce n’est pas une idée nouvelle puisque nombre d’élus PS la pratiquent déjà, et ce n’est certainement pas un vaste fourre-tout où chacun trouvera son compte. On ne peut substituer la satisfaction des intérêts égoïstes et individuels à l’intérêt général. Donc ni surveillance des élus à travers des jurys populaires, ni régime présidentiel, mais renforcement des pouvoirs du parlement et redéfinition du rôle et de la mission des députés qui représentent le peuple. Le parlement doit aussi se doter des outils nécessaires pour veiller à l’application des lois et à évaluer leur efficacité.
En cela la réforme de l’Etat devra aussi redéfinir le rôle et la fonction des hauts fonctionnaires car les « citoyens experts » ne remplaceront jamais les énarques, les chercheurs et les experts. Il faut plutôt s’attaquer au problème de leur recrutement et ouvrir cette formation aux catégories populaires. Redonner le pouvoir aux citoyens c’est aussi leur donner leur place dans les grandes écoles en installant des classes préparatoires à l’intérieur de l’université. Recruter pour les grandes écoles à l’université, là où vont les enfants du peuple.
Chacun sait aussi que plus d’autonomie pour les chefs d’établissement, le dynamitage ou la régionalisation des universités, c’est la privatisation annoncée, c’est la fin des diplômes nationaux et je ne veux pas parler du statut des enseignants…Puisqu’il flotte une vague idée dans l’air du temps selon laquelle, pour être bien vu, il faudrait s’attaquer au corps enseignant !


La question de la désignation de notre candidat ou candidate doit sortir du cadre des sondages et des médias, la vraie question ne s’arrête pas au choix du 16 novembre, la vraie question, c’est qui sera le mieux placé pour l’emporter contre le droite en 2007 ?

C’est celui qui fera l’unité des socialistes autour du projet socialiste …
L’unité des socialistes autour de leurs valeurs

Celui qui portera la voix du socialisme assez fort pour que les recalés, les exclus, les précaires, les travailleurs pauvres se reconnaissent et redeviennent des citoyens à part entière.

C’est celui qui réussira à faire du Parti socialiste le talisman de l’unité autour duquel se rassembleront la gauche et les humanistes de progrès parce qu’ils auront compris que l’avenir passe par la réconciliation des deux France, de ceux qui souffrent et ceux qui réussissent !

C’est Laurent Fabius !

Il faudra rassembler le plus de voix à gauche dès le premier tour des présidentielles en 2007 en donnant envie aux électeurs de voter utile, et ensuite faire plus de 50% au deuxième tour. Je voudrais mettre en garde contre l’idée que pour gagner il faudrait plutôt chercher des voix à partir d’un nouveau discours sécuritaire et flatteur des individualismes, des égoïsmes et des bas instincts, mais ces voix gagnées ne remplaceront jamais toutes celles perdues à gauche.

OUI ! Laurent Fabius se place en éclaireur de l’unité des socialistes et du rassemblement de la gauche de l’an 2000, face à des choix décisifs pour la France, l’Europe et le Monde.

Courageux par sa volonté politique face aux grands défis de la France et du Monde du 21ème siècle, réaliste par sa profonde connaissance du monde économique et juste par sa vision éclairée des questions internationales, il est celui qui saura rendre à notre pays les couleurs de la République, son modèle social et son rayonnement universel.


Marie-France Glaudel
Membre de la commission nationale de contrôle financier
Secrétaire fédérale
Secrétaire de section
Candidate aux législatives de 2007 dans la première circonscription des Vosges