Wednesday, May 18, 2005

Le oui en campagne

Communiqué de presse :

" Lors de sa venue à la Rotonde à Thaon-les-Vosges le 20 mai, à l'occasion de la campagne du référendum, Monsieur RAFFARIN semble découvrir, trois ans après sa prise de responsabilité, qu'il existe dans notre département une industrie textile et qu'elle est menacée de disparition. Saura-t-il aussi se souvenir que les Vosges ont perdu près de 5000 emplois depuis 2002 ?

Mais le Premier Ministre est sur une autre longueur d'onde : il croit en la force continentale, celle qui se décline en toujours plus de richesses pour les riches et toujours plus de privations pour les pauvres.
Après la privatisation programmée de nos services publics, il a inventé la journée féodale du lundi de Pentecôte, celle par qui les salariés sont maintenant taillables et corvéables à merci, au nom de la solidarité qu'ils sont désormais seuls à supporter.
Monsieur RAFFARIN a clairement choisi : comme ses amis, les élus vosgiens de l'UMP et les dirigeants du MEDEF, il fait passer l'économie avant la politique.

Nous croyons, nous, avec les forces de gauche, en la force gouvernementale, celle qui met la politique au service des citoyens, de l'égalité et du progrès social. Pour nous, la démocratie ne peut être complète que losqu'elle est sociale. Nous avons clairement choisi entre le libéralisme et le partage équitable.
Nous disons non à la casse sociale, nous voulons une vraie solidarité intérieure et internationale."

La presse locale n'a pas cru bon de publier ce communiqué. Sans doute ne fallait-il pas faire trop de peine à M.Raffarin et à M.Poncelet ? Ou alors convenait-il de ne pas jeter la discorde au sein de la campagne des chefs de file du oui vosgien ?