Journal de la Section Avière-Durbion
Edito : Un PS offensif pour rassembler la gauche et redonner espoir
Non, la gauche ne peut pas passer son tour en 2007. Car ce serait un drame et une trahison pour nos concitoyens qui souffrent chaque jour un peu plus du travail de démolition de la droite. Parce qu’elle constitue le seul vrai espoir d’un autre futur, la gauche doit se rassembler pour gagner et redonner espoir.
Cette synthèse que nous avons voulue au Congrès du Mans, sur une orientation clairement à gauche, nous l’avons obtenue à partir de propositions fortes et volontaristes.
D’abord le PS doit s’opposer fortement, fermement et clairement à la droite en proposant l’abrogation des lois injustes comme le Contrat Nouvelle Embauche, la loi Fillon sur les retraites, la loi d’orientation sur l’éducation, l’abaissement discriminatoire de l’âge de l’apprentissage à 14 ans, …
Ensuite, le PS doit proposer des mesures de progrès social pour un projet socialiste de vrai changement, comme la reconquête du capital 100% public d’EDF, l’augmentation du pouvoir d’achat, la relance du logement social, l’emploi, le droit du travail et les protections sociales, un plan volontaire contre les délocalisations, la fin des exonérations pour les entreprises qui recourent aux contrats précaires, une redistribution de la richesse collective à travers une fiscalité juste et progressive et pour une société durable, la sociale-écologie.
Enfin, le PS s’ est engagé à respecter le vote des citoyens sur le texte de la Constitution européenne. Cela devra aussi être l’engagement du candidat socialiste à l’élection présidentielle. Contre l’hyper-concurrence entre tous les salariés, les déséquilibres sociaux, les inégalités aggravées entre les pays et les continents, le péril écologique et le capitalisme financier mondial, nous savons quelle autre Europe et quelle autre mondialisation nous voulons. Cela passe par la volonté politique d’agir, la force de conviction et la mobilisation citoyenne.
Aussi, porteurs d’un Parti Socialiste clairement ancré à gauche, les militants de la Section Avière-Durbion veulent-ils poursuivre avec détermination leur mobilisation auprès de l’ensemble des forces de gauche et de progrès, des forces vives et des citoyens pour porter un message de volonté, de rassemblement et d’espoir pour 2007.
Marie-France Glaudel
Secrétaire de Section
« La Section Avière-Durbion présente à ses amis, ses sympathisants et ses concitoyens ses meilleurs vœux.
Que 2006 soit une année d’espoir et de confiance en l’avenir ! »
Paroles de militants ( 1 )
Stéphanie Berthon, 28 ans, Professeur de Lettres-Histoire-Géographie en LP, militante à la Section Avière-Durbion : « Je veux donner envie et espoir à mes élèves. »
Quand as-tu voté socialiste pour la première fois ?
« Dès que j’ai eu le droit de vote. Mais, je votais communiste ou LO au premier tour. Et puis très vite, mon vote s’est naturellement reporté sur les socialistes dès le premier tour, en particulier en 2002. »
Pourquoi as-tu adhéré à la Section Avière Durbion ?
« Parce que cette section ne fait pas de « bla-bla » ! Il y a une réelle action militante avec distribution de tracts sur les marchés et rencontre avec des ouvriers, des chômeurs, des parents d’élèves : des citoyens de tous les jours. »
Qu’attends- tu de la section ?
« Qu’elle continue et qu’il y ait davantage de militants ! »
Que penses-tu de la synthèse au Congrès du Mans ?
« Je suis contente que les socialistes se soient mis d’accord et cessent leurs querelles de clocher, qui donnaient une piètre image du parti. Je suis surtout heureuse car le parti a mis un coup de barre à gauche et Laurent Fabius a imposé ses idées ! »
Quelles sont les urgences pour 2007 ?
« De l’emploi pour tous, davantage de logements pour tous et des moyens pour la recherche. »
Que penses-tu du succès de Sarkozy dans les couches populaires ? ( d’après certains médias, Sarkozy touche les milieux populaires et de Villepin les intellectuels…Quelle place reste-t-il pour le PS ? )
« Le discours de Sarkozy est une honte !!! Quand j’entends un ersatz de Le Pen tenir de tels propos, j’ai honte pour la France ! Et dire qu’il n’y a pas si longtemps, il nous serinait avec ses origines hongroises….
Pour Villepin, il faut dire que cet homme présente bien et son discours à l’ONU en 2003 m’a plu. Mais il ne faut pas oublier que sous une apparence séduisante, c’est la droite dure qui se cache !!! »
Paroles de militants ( 2 )
Jean-Paul Salzard, 54 ans, retraité amiante, nouveau militant à la Section Avière-Durbion : « J’ai de grosses difficultés pour faire reconnaître mes droits , suite à ma maladie. J’étais dans une grosse entreprise ( Michelin ) où les syndicats étaient absents jusqu’en 1996. De procédure en procédure, mon dossier a bien du mal à avancer. Les agents sont isolés dans le monde industriel. Les droits syndicaux sont bafoués. »
Quand as-tu voté socialiste pour la première fois ?
« Depuis toujours, pour Mitterrand en 1974. »
Pourquoi as-tu adhéré à la Section Avière-Durbion ?
« Pour participer dans un groupe qui croit que changer les choses est possible.
Pour combattre la politique de la droite. Pour écouter et m’enrichir. »
Qu’attends- tu de la section ?
« Qu’elle soit très mobilisée en vue de la prochaine échéance présidentielle.
Que le groupe se structure, j’espère qu’avec le temps le groupe sera encore plus dynamique et de plus en plus important. Le gros travail doit s’effectuer à l’extérieur pour mobiliser. »
Que penses-tu de la synthèse au Congrès du Mans ?
« Difficile, la synthèse n’était pas obligatoire. Si le candidat socialiste aux présidentielles était issu de la motion 1, je rejoindrais les idées de Montebourg. J’aurais du mal à voter Strauss-Kahn ou Ségolène ! »
Quelles sont les urgences pour 2007 ?
« Un bon candidat, un bon programme basé sur les fondamentaux : travail, logement, justice sociale, éducation, Europe, rupture avec l’ultra libéralisme.
Attaquer la politique actuelle de manière à lever toutes équivoques. Etre à gauche, gauche. »
Que penses-tu du succès de Sarkozy dans les couches populaires ? (d’après certains médias, Sarkozy touche les milieux populaires et de Villepin les intellectuels…Quelle place reste-t-il pour le PS ? )
« Le Sarko-show est bien ficelé, le peuple semble d’accord avec ce qu’il dit, de façon instantanée,mais au fond, il pense que Sarko est dangereux. S’il venait à être président en 2007, le parti socialiste en serait directement responsable. Les sondages sont une chosemais la réalité en est une autre, ne pas oublier que l’UMP ne fait que 20% environ au premier tour. Pour gagner il faut rassembler, Sarko ne fait pas l’unanimité à droite. Le parti socialiste doit avoir un candidat rassembleur et un bon programme.
Rassembler sur une politique de gauche, tenir compte du vote des français au référendum européen. C’est là que le PS a sa place. »
Merci à Stéphanie et à Jen-Paul pour l’espoir qu’ils portent à travers leurs convictions !
" Les Français veulent une alternance, qui passe nécessairement par le PS…L’alternance est à notre portée. Une mauvaise orientation peut la menacer. Une bonne orientation, au contraire, la prépare… C’est au Pari Socialiste – ma famille politique depuis 30ans – qu’incombe cette responsabilité de rassembler toute la gauche. Si vous voulez y participer pour que nous bâtissions ensemble cette nouvelle espérance, rejoignez le Parti socialiste. Plus nous serons nombreux, plus le projet que nous élaborerons sera représentatif. Les Français se plaignent souvent de ne pas se retrouver dans les propositions des partis politiques. Si vous voulez que la politique vous ressemble, il faut nous rejoindre." Laurent Fabius
www.laurent-fabius.net / www.rassembleragauche.org
Nous abrogerons le Contrat Nouvelle Embauche
Nous abrogerons le Contrat Nouvelle Embauche
Par ordonnance n° 2005-893 du 2 août 2005, le Contrat Nouvelle Embauche prévoit un préavis de licenciement de deux semaines au bout de deux mois et une période d’essai appelée « période d’embauche », ou « temps de consolidation de l’emploi », d’une durée de deux ans pendant laquelle le préavis de licenciement, au terme de ces deux mois, peut tomber du jour au lendemain. Il s’applique aux entreprises de moins de 20 salariés.
Son vrai but est de permettre à l’employeur de se séparer de ses salariés en contrat de nouvelle embauche sans donner de motif, comme l’y obligeaient le CDD, déjà source de précarité, et le CDI.
Avec ce « nouveau droit de licenciement », on peut mettre dehors n’importe qui, n’importe quand, sans motif, sans procédure, sans recours. C’est la fin de l’Etat de droit dans la petite entreprise, la destruction de la dernière barrière qui défend les droits du salarié : rendre impossible de faire valoir que les conditions de son licenciement sont illégales.
Loin d’inciter à l’embauche les employeurs qui n’emploieront jamais que selon leurs besoins, ce nouveau contrat leur permet en revanche de licencier sans risque juridique.
Le Contrat Nouvelle Embauche, ce n’est pas un temps de consolidation de l’emploi, c’est en réalité une « zone de non droits », c’est la crainte quotidienne de perdre son emploi 730 jours durant, avec comme seule issue de parvenir à passer le cap de la consolidation par la soumission et le renoncement au droit du travail et au droit syndical. Cela donne des frissons quand on sait que le MEDEF prône un assouplissement des procédures de licenciement et veut l’étendre à l’ensemble des entreprises.
Aussi les Socialistes s’engagent-ils à abroger cette loi injuste, et à rétablir les droits des salariés à travers une grande loi sur la démocratie sociale, si le suffrage populaire leur en donne l’occasion en 2007.
contre le démantèlement de l'Etat républicain, une vraie démocratie territoriale
Contre le démantèlement de l’Etat républicain, une vraie démocratie territoriale
Notre pays a besoin d’un Etat fort, présent sur ses missions et efficace, ce qui n’est pas contradictoire avec le développement des responsabilités locales. Avec les élus locaux et notamment les maires, nous porterons une autre vision de développement des collectivités. C’est le sens que nous donnerons à la démocratie territoriale : le transfert des responsabilités est à définir soigneusement, sans éluder la question du financement ni celle de la péréquation territoriale, c’est-à-dire du transfert des richesses des collectivités « aisées » vers celles qui le sont moins. Justice dans le financement, précisions dans les domaines transférés et concertation véritable avec les élus, tel est notre engagement qui guidera notre action.
C’est pourquoi nous devrons remettre en cause la loi du 13 août 2004 passée en force, sans vote des parlementaires, par le 49-3 et imposée sans concertation avec les associations d’élus. La pseudo-décentralisation Raffarin, qui se traduit par des transferts de charges pour les collectivités sera abrogée. Il n’est pas acceptable que les collectivités locales avec ce mauvais texte, n’ait le choix que d’augmenter les impôts – puisque l’Etat ne transfère que les coûts et pas les recettes correspondantes – ou de renoncer à leur mission d’intérêt général.
Les citoyens veulent savoir quelle collectivité fait quoi et qui le fait au plus près et au mieux de leurs besoins. Il est temps de clarifier les missions des collectivités territoriales et de les rendre plus efficaces. La Région pour le développement économique et la préparation de l’avenir, le Département pour l’action sociale et les solidarités, les intercommunalités pour le transport urbain et le logement.
Afin de renforcer la démocratie participative, de soutenir la citoyenneté et de renouer avec l’esprit républicain, il faudra distinguer entre les fonctions exécutives et délibératives pour chaque niveau de collectivité, ouvrir une partie du budget communal au budget participatif, obliger chaque responsable de collectivité territoriale à faire un compte-rendu de mandat, créer des conseils d’usagers des services publics.
L’élection des intercommunalités et de leur président devra se faire au suffrage universel direct.
Le mode d’élection des conseillers généraux devra se rapprocher de celui des communes et des régions. Militons dans ce sens afin d’ en finir avec le système clientéliste et passéiste qui sévit dans les Vosges !
Cela permettra de limiter le cumul des mandats locaux et d’éviter ainsi que des intérêts particuliers ou électoraux ne prennent le pas sur l’intérêt général et collectif, comme nous l’avons vu, ces derniers temps, avec l’éviction d’une grande surface de la zone d’activité à Nomexy et d’une autre plus récemment à Igney, ce qui se traduit en perte d’emplois et de taxe professionnelle au détriment des communes concernées. Maire et/ou Conseiller Général, il faut savoir faire des choix judicieux qui ne mettent pas en péril l’équilibre des territoires !
Notre département a besoin d’un souffle nouveau au service de la démocratie participative et des citoyens. Nous rendrons aussi à la vie associative tous les moyens que la droite lui a supprimés et favoriserons son action et son rayonnement car elle est au cœur de notre pacte social et civil.
intervention au Congrès de Rambervillers
Congrès de Rambervillers
Chers Camarades,
Les Socialistes vosgiens se sont exprimés à près de 60% pour le changement.
Changement de cap d’abord avec la volonté de tirer les leçons de nos expériences, nos réussites et nos échecs, la reconquête de notre électorat, celui qui nous a fait défaut le 21 avril 2002 et celui du 29 mai qui a refusé l’Europe libérale, l’Europe du chômage et des inégalités, l’Europe des directives de démolition des services publics.
Parce que notre volonté de construire l’Europe reste au centre de notre combat. Cela veut dire aussi que 60% des Socialistes vosgiens, ambitieux pour une Europe forte, sociale et démocratique veulent que notre parti prenne l’engagement de respecter le vote des Français lors de la signature du texte en 2007, ce qui veut dire que l’on s’engage clairement à ce qu’un président de la République socialiste ne le signe pas. Cela veut dire aussi se battre pour un plan de relance européenne parce que les Français, les jeunes notamment sont pro-européens, mais ils veulent que l’Europe change et nous défende vraiment dans la mondialisation. Et aussi que l’Europe soit un levier vers un monde plus solidaire contre la pauvreté dans tous les continents. Socialistes, donc citoyens, internationalistes et altermondialistes.
60% des Socialistes vosgiens veulent un parti uni et ancré à gauche, avec une stratégie de rassemblement de la gauche et une alternative gagnante pour battre la droite en 2007.
Changement d’équipe ensuite
Même si les Socialistes français en ont décidé autrement et leur décision doit être respectée, dans les Vosges nous avons exprimé l’idée d’un changement dans notre fédération et je souhaite que le vote des Socialistes vosgiens, dans leurs sections, le 9 novembre soit respecté dans un esprit de démocratie, d’unité et de respect mutuel.
Changement d’un Parti Socialiste qui devienne l’acteur de la transformation
Notre Parti doit occuper un rôle central et être le pôle de rassemblement de la gauche. Pour transformer la société demain, il a besoin de se transformer lui-même. Notre vie interne ne doit pas être déconnectée de la vie des Français et nous devons répondre à leurs attentes. N’oublions pas le message de Jean Jaurès et de François Mitterrand, le parti est un moyen au service de nos idées politiques, pas une fin en soi. Notre parti a besoin d’une nouvelle impulsion pour attirer à lui toujours plus de nouveaux adhérents : il faut diversifier notre base sociale. Il faut que de plus en plus de jeunes, de femmes, de salariés de toutes origines adhèrent et accèdent aux responsabilités dans nos rangs. Et qu’ils accèdent aussi aux candidatures et aux mandats électifs.
La loi de la parité pour les femmes est une avancée, certes mais il ne suffit pas d’avoir voté la loi, encore faut-il changer les comportements y compris dans le fonctionnement de notre organisation : les responsabilités sont-elles réellement partagées, même lorsqu’on tend vers la parité puisqu’elle peut se limiter à 40% ?
Confierait-on à une femme le secteur stratégique des élections ? Alors que dans toutes les sphères dirigeantes, partis, collectivités territoriales, la cooptation entre soi, entre pairs, c’est-à-dire entre hommes, est toujours le principal mode de recrutement. La lutte pour la parité se situe sur le terrain, elle dépasse le cadre législatif et doit s’élargir à une vraie bataille culturelle. Il en va de même de la laïcité, de la lutte la préservation de notre pacte républicain, de l’égalité, de la justice et du progrès et de l’urgence sociale…Pour être un parti de transformation, le Parti Socialiste doit assumer sa mission d’éducation populaire.
Pour cela nous devons consacrer plus d’effort à la formation politique et organiser des campagnes de mobilisation en phase avec les préoccupations quotidiennes. Ici dans notre fédération, il faut aider les petites sections à se développer en développant de vrais moyens, mais surtout en mettant l’accent sur le débat politique, en faisant en sorte que les militants sentent utiles, puissent argumenter clairement sur le terrain lorsqu’ils distribuent des tracts sur les marchés ou dans les quartiers.
Faisons du parti socialiste un parti de militants où l’on débat, où l’on écoute, ou l’on agit, où l’on se bat pour des idées, dans lequel notre électorat se reconnaîtra . Rompons avec cette idée d’un parti qui se réduit parfois à une chambre d’enregistrement où les militants ne seraient que de simples machines à voter.
Renforçons au contraire notre présence sur le terrain, dans les entreprises, allons sur les marchés, dans les quartiers, et écoutons nos concitoyens. Etablissons toujours plus de passerelles avec les associations, les syndicats et les partis politiques de la gauche gouvernementale. Ne méprisons pas les électeurs qui nous ont quittés pour voter à l’extrême gauche. Soyons à leur écoute et sachons les convaincre que nous sommes porteurs du changement qu’ils attendent.
Où sont les forums de la gauche ? Pourquoi le Parti Socialiste ne participe-t-il pas avec les autres partis de gauche au collectif national contre la privatisation d’EDF, alors que nous sommes tous d’accord à l’issue de notre débat pour qu’EDF reste à 100% publique ?
Changer le parti
cela veut dire aussi une ligne claire, des propositions lisibles, précise, concrètes , une opposition frontale à la droite comme nous l’avons menée au printemps 2004 lorsque nous avons gagné les élections. C’est ainsi que nous pourrons battre la droite en 2007.
Face à l’explosion des banlieues, conséquence d’un profond malaise et mal-être qui ne date pas d’aujourd’hui, l’urgence sociale est au cœur de nos préoccupations, de notre combat :
l’emploi, le logement, l’éducation, l’aide aux associations dont il faut renforcer les moyens au lieu de les diminuer comme le fait la droite, la lutte contre les discriminations.
Ma conviction reste celle d’un besoin de clarification, d’une ligne d’orientation à gauche qui pourra rassembler tous les socialistes. Force est de constater que les positions que nous avons prises dans la motion RAG et les engagements que nous avons proposés inspirent maintenant beaucoup plus largement l’ensembles de nos camarades. On nous a critiqués, maintenant on nous rejoint. Et nous nous en réjouissons.
C’est rassemblés autour de notre projet socialiste pour lequel nous devrons continuer à nous battre que nous pourrons reconquérir le cœur du peuple de gauche et de la France populaire.