Thursday, September 21, 2006

soutien à Laurent Fabius

L'heure des choix va bientôt sonner pour 200 000 militants socialistes qui auront alors entre leurs mains le destin de la France.
Parce que nos choix ne doivent pas nous être dictés par des médias et des puissances financières aux mains de la droite et notamment de l'homme le plus dangereux pour la démocratie, j'ai nommé Monsieur Sarkozy,
Parce que l'être est plus important que le paraître,
Parce que les débats d'idées sont fondamentaux pour éclairer les consciences,
Parce que nous sommes tous socialistes et qu'à ce titre nous devons respecter tous nos candidats et écouter avec attention leurs différences,
Parce qu'il est annonciateur de changement et qu'il va faire bouger les lignes à l'intérieur de notre Parti, face à la dictature des médias que certains nomment " démocratie d'opinon "
Je vous propose d'écouter le discours prononcé à Lens par Laurent Fabius en allant sur le site : http://www.2007lagauche.fr/


Marie-France Glaudel

Saturday, September 09, 2006

A l'heure des choix

J’aime bien Ségolène Royal.
Elle a les compétences pour être Chef d’Etat, autant que les autres candidats du Parti socialiste. Et elle peut faire gagner la Gauche, parce que la volonté de changement des Français passe au-delà du choix des personnes. Cette envolée dans les sondages, qu'il faut considérer avec le recul nécessaire à plus de six mois de l'échéance présidentielle, pour une candidate en capacité de gagner témoigne avant tout du désaveu d'une politique libérale d'injustice et de casse sociale dont les gens ne veulent plus car ils n’en peuvent plus.
Faire gagner la Gauche ? Oui. Mais après ?

Comment ne pas être choqué, révolté, face à l’exclusion d’un nombre croissant de personnes refoulées aux marges de la citoyenneté ? Qui n’est pas touché dans sa famille, dans son entourage, de près ou de loin, par des proches qui subissent le chômage, par des jeunes diplômés qui sont exclus du marché du travail ou par des jeunes qui galèrent entre stages et CDD ? Un nombre croissant de ménages, le 10 du mois, se demandent comment ils vont s’en sortir. De la petite enfance à la vieillesse, jamais les inégalités n’ont été aussi criantes.
L’accès aux soins pour tous, les retraites par répartition, la fonction publique, le service public d’Education nationale, le droit du travail, sont gravement menacés. C’est bien la question sociale qu’il faut traiter, c’est à l’urgence qu’il faut répondre et c’est à une reconstruction de notre modèle républicain et au redressement de notre économie qu’il faut s’atteler.
Donc il faut proposer des mesures fortes pour le pouvoir d’achat, pour la sécurité de l’emploi, pour une fiscalité plus juste, pour une refondation du système scolaire de l’école à l’université, pour le logement social, pour la formation par la voie des métiers, une revalorisation de l’enseignement public professionnel et le rôle de la puissance publique en matière de créations d’emploi et de maintien d’un tissu industriel compétitif sur notre territoire.
Et je regrette profondément que ce discours sur l’égalité républicaine, sur le redressement économique, sur l’urgence sociale, ne soit jamais clairement énoncé par Ségolène Royal.

Apporter des réponses aux problèmes de la société, à toutes les insécurités, à l’exclusion passe par une volonté forte de transformation sociale. Les réponses sociétales ne sauraient se substituer aux réponses sociales. Changer la politique, rénover nos pratiques, renforcer la citoyenneté par la démocratie participative, oui, c’est juste, mais ce n’est pas dans cet ordre que les gens attendent des réponses à leurs problèmes et à leurs aspirations.
C’est de politique qu’il faut changer.
Par ses déclarations, la candidate à l’investiture présidentielle semble prendre toujours plus de distance avec le Parti socialiste et le Projet socialiste, auquel nous avons travaillé avec nos sympathisants, le monde syndical et associatif, auquel nous avons associé des chercheurs, des experts et des citoyens.
Enfin nous sommes parvenus à nous unir pour lancer un message d’espoir : réussir ensemble le changement avec le devoir de gagner.
La vraie question est de savoir quel candidat ou quelle candidate du Parti socialiste sera le plus ou la plus en phase avec le Projet, avec cette volonté politique très forte de la réussite et du changement qu’il exprime.
Parce qu’il ne suffit pas de faire gagner la gauche pour la faire gagner, mais pour être utile, pour faire une politique qui serve à quelque chose, qui change vraiment la vie des gens et qui apporte à la France le redressement économique et social sans lequel elle ne pourrait plus peser sur le plan international, sans lequel elle ne pourrait pas véritablement peser à l’heure de la négociation qui sera conduite en Europe sous présidence française en 2008.
Alors, méfions-nous de la démocratie d'opinion qui dénature la fonction des vrais choix poitiques.

Aussi, Laurent Fabius, par la pertinence de ses analyses, la cohérence de ses positions et la clarté de ses propositions, est-il celui qui incarne le mieux la volonté du changement attendu par les Français, la capacité de transformation sociale, et la réussite de l’alternative sans laquelle le retour de la gauche serait inutile.
Courageux de par sa volonté politique face aux grands défis sociaux de la France du 21ème siècle, réaliste de par sa profonde connaissance du monde économique et juste de par sa vision éclairée des questions internationales, il est celui qui saura rendre à notre pays les couleurs de la République, son modèle social et son rayonnement universel.