Friday, April 15, 2005

Non aux délocalisations

Nos concitoyens ressentent profondément la désespérance d'une France en panne et d'une société en crise sur fond de marasme économiquue et social. Ils attendent du Parti Socialiste et de la Gauche des réponses claires aux délocalisations et à l'emploi,des propositions qui leur redonnent confiance dans le progrès individuel et collectif et des perspectives d'avenir qui leur rendent espoir.

Ici, dans la vallée de la Moyenne Moselle, où Nomexy, comme Thaon, connut autrefois un des plus grands tissages d'Europe, les fermetures d'usines textiles et d'autres entreprises locales frappent gravement une population dont seulement 20% ont réellement retrouvé du travail. Une profonde inquiétude pèse sur l'avenir de ces hommes et de ces femmes qui se retrouveront bientôt sans ressources parce qu'ils arrivent en fin de droits et que les entreprises ne proposent plus d'emplois car elles délocalisent de plus en plus.

C'est pourquoi la Section Avière-Durbion a voulu faire de l'emploi, de la politique d'industrialisation et de la communication avec le monde de l'Entreprise son cheval de bataille pour apporter sa contribution au Projet socialiste pour 2007.

Pour marquer un temps fort, elle organise le vendredi 29 avril à Nomexy, au coeur de cette vallée symbole des luttes ouvrières pour l'emploi et les droits sociaux, une conférence - débat pour dire non aux délocalisations et définir, avec Christian PIERRET, maire de Saint-Dié-des-Vosges et ancien Ministre de l'Industrie, les grands axes d'une politique industrielle pour l'emploi.

Si nous voulons agir pour l'égalité, il nous faut déjà agir sur l'économie. " Il faut autre chose que la charité pour que chacun ait du pain. " Cette phrase de Louise Michel est plus que jamais d'actualité en France et en Europe.

Pour rendre espoir aux couches populaires, pour reconquérir les classes moyennes, il faut montrer que nous avons la capacité d'agir et de maîtriser notre avenir économique et la volonté politique de redonner à l'Etat les moyens de remplir son rôle. Le véritable enjeu repose sur notre capacité à construire un projet socialiste à la fois ambitieux et réaliste et non un faux semblant d'alternative qui, pour mieux s'accomoder du libéralisme, viserait simplement à en atténuer les effets.

Aussi le PS doit-il définir des orientations claires pour agir et des propositions claires pour s'opposer à la droite à travers un projet de société différent du programme libéral, un projet d'émancipation, de progrès et de solidarité au coeur d'une société de l'éducation et de l'égalité, au sein d'une Europe ambitieuse et forte.


Tuesday, April 05, 2005

Faisons vivre le printemps de l'espoir en Avière-Durbion




Il y a un an, la voix des urnes sanctionnait la politique libérale de la droite et exprimait un nouvel espoir à gauche. Les socialistes et la gauche rassemblée avaient gagné vingt régions, et avaient repris la majorité des conseils généraux.

Nous avions même réussi à créé la surprise dans le canton de Châtel en mettant en ballottage le conseiller général - maire de Thaon et en obtenant des scores éclatants dans de nombreuses communes dont la conscience ouvrière se réveillait.

La Section Avière-Durbion, créée depuis, devrait, en assurant une présence socialiste sur le terrain, contribuer à concrétiser l'espoir né de ce beau printemps 2004, lors des échéances de 2007.

Ceux pour qui nous nous battons, les couches populaires et les classes moyennes nous attendent.
Elles se souviennent des grandes conquêtes économiques et sociales et des avancées démocratiques de la gauche qui a courageusement relevé les défis difficiles des années 80. Les Français avaient alors apprécié que les gouvernements successifs de François Mitterrand aient su prendre leurs responsabilités puisqu'ils l'ont réélu en 1988 pour un second septennat.

La gauche, confrontée à la modernisation de l'économie, a été durement défaite en 1993, parce qu'elle avait échoué à endiguer la marée noire du chômage.
Rappelée au pouvoir dès 1997, elle a réussi à créer 1,5 millions d'emplois en 4 ans, à redonner du travail à 1 million de chômeurs et à engager un nouveau train de réformes progressistes.

Nous n'avons cependant pas réussi à surmonter la crise de confiance dans le progrès, alors que commençait à naître, aux côtés des chômeurs et des exclus, la catégorie des travailleurs pauvres.
Nous l'avons chèrement payé le 21 avril 2002, comme tous ceux qui souffrent aujourd'hui de la fatalité du libéralisme érigé en dogme par la droite au pouvoir qui mène délibérèment une politique de casse sociale et de démantèlement du service public, accentuant ainsi la désespérance.
Le fait que la droite ait été sévèrement sanctionnée aux élections régionales et européennes de 2004 doit nous amener à placer la question sociale et l'égalité au coeur de nos préoccupations pour l'avenir.

La gauche doit proposer un programme politique capable de sceller l'alliance entre les classes populaires, les nouvelles classes sociales moyennes salariées et les exclus.
En apportant des réponses aux attentes de progrès et de protection sociale de la population, à ses demandes d'horizon et d'espoir, notre projet de société emportera l'adhésion populaire.

En cette année 2005, où nous célébrons le centenaire de la naissance du Parti Socialiste, souvenons-nous de la leçon du 10 mai 1981 : " là où il y a une volonté, il y a un chemin."